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lettre a une amie

26 novembre 2005

Lettre a une amie

Il m’est arrivé il y à un an alors que je résidais sur Cahors, un événement qui m’a profondément bouleversé dans tous les sens du terme.
Je vais essayer de te le raconter de manière rapide et succincte, mais cela a été plus long et difficile que je ne le pensais.

J’avais une collègue avec qui je m’entendais très bien et que je connaissais depuis plusieurs années. Cette jeune femme qui vivait seule et sans enfant, avait connu plusieurs épisodes difficiles dans sa vie, voir violents.

Notre entreprise a décidé en 2003 de fusionner avec son homologue voisine, et très tôt nous avons su que nous serions de ce fait obligé de changer de métier, nos activités étant assumées par d’autres équipes.

L’un et l’autre nous avons décidé de positiver et de profiter de l’occasion pour trouver un poste de cadre et d’essayer de changer de ville.
Ces circonstances nous ont rapprochées et durant l’automne 2003 notre amitié s’est renforcée et nous sommes invités à plusieurs reprises.
Pour ma part, j'ai découvert les facettes d'un personnage très attachant que je ne soupçonnais pas

Malheureusement, suite à un SMS que je lui ai envoyé le 1er Avril 2004 et qu’elle à mal interprété, nous nous sommes éloignés.
Nos relations se sont rapidement dégradées, jusqu’à aller de mal en pis d’une semaine sur l’autre à compter du mois d’Août.

Un jour à la fin des vacances de Toussaint 2004, j’ai été convoqué par le commissariat de CAHORS, ma collègue était allée raconter ses fantasmes aux policiers et porter plainte contre moi.
Elle n’avait pas à mon égard que des fantasmes sexuels, et les faits qu’elle me reprochait étaient tellement graves, que l’officier de police que j’ai rencontré avait envisagé au départ de me faire placer en détention préventive.

Heureusement pour moi, les faits les plus importants et pour lesquels elle avait trouvé des témoins, s’étaient justement déroulés durant les vacances de Toussaint, et par chance, j'avais passé celles-ci en famille chez des amis en Lozére à 300 Kilomètres de là.

Tu ne peux pas savoir ce qu’il est difficile pour un homme d’apprendre qu’une jeune femme ai pu imaginer que pour arriver à la posséder ,celui-ci ai eu recours non pas à la séduction, mais à la violence.
Tu ne peux pas t'imaginer comment un tel raisonnement peut avoir un pouvoir castrateur démesuré, et depuis, je suis très mal à l'aise dans mes relations avec les jeunes femmes.

Je rêvais de lui offrir des fleurs.
Elle était persuadée que je voulais lui donner des « marrons ».

Suite a ces évènements j’ai fait une dépression, et je suis une analyse depuis un an.
Pendant les six premiers mois nous avons cherché en vain avec mon psychiatre ce qui dans mes propos, dans mes écrits, dans mes gestes, dans mes attitudes auraient pu lui faire craindre une certaine violence venant de ma part.

Mais suite à une indiscrétion, j’ai appris au printemps qu’en fait ma collègue n’avait jamais perdu la tête lors de son dépôt de plainte, et qu’il s’agissait en fait d’une vengeance manigancée depuis plusieurs semaines.

Aujourd’hui, je suis sur je l’avoue de manière complètement subjective, que celle-ci a essayé de m’envoyer délibérément en prison.

Persuadé qu’elle était capable de recommencer, j’en ai fait des crises d’angoisse durant tout l'été, et j’ai demandé ma mutation sur Montauban.
Ces crises étaient d’autant plus importante que ma mutation  a été longue et  difficile à se concrétiser.

Comme par hasard, mon arrivée dans cette ville début Octobre a été saluée par plusieurs semaines de coup de fils anonymes en direction de ma famille qui je te le rappelle vit à Carcassonne.
Ceci n’a pas eu pour effet comme tu peux t’en douter, de réchauffer nos relations avec ma femme qui comme tu le sais, ne sont pas au beau fixe.
Mais surtout le ressenti le plus fort s'est retrouvé du coté de mes enfants, qui ne comprenaient rien lorsqu'ils recevaient de tel type d'appels.
Sur l'instant, ceux sont eux qui en définitive ont été le plus perturbés.

Quant à moi, j'enrage face à un tel gâchis.

Je t'embrasse,


Louis

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